Mégane Charbonnel - Psychologue Websie
M. Charbonnel – Psychologue Websie

Mégane Charbonnel

J’ai 27 ans et je suis psychologue clinicienne depuis 2019. Après avoir obtenu mon diplôme à l’UCLouvain, j’ai tout de suite entamé un master complémentaire et un certificat universitaire en psychothérapie à l’UCLouvain également. 

Intéressée par les problématiques de psychologie de la santé, j’ai eu la chance d’effectuer un remplacement dans le service de douleurs chroniques et d’oncologie du CHU Sainte-Elisabeth (Namur), ce qui m’a permis de vivre des expériences très enrichissantes humainement et professionnellement. En parallèle, je travaille en cabinet libéral depuis 2019, où j’accueille les adolescents dès 14 ans et les adultes en séances individuelles.

Quel type de thérapie pratiquez-vous ? 

Bien que mon approche soit essentiellement basée sur les thérapies cognitivo-comportementales (TCC), j’ai à cœur de maintenir une dynamique de travail intégrative. Je suis de nature curieuse, j’aime beaucoup apprendre et les outils et techniques de travail proposés par les différentes approches en psychologie sont pour moi complémentaires. Le type de suivi mis en place s’adapte à chaque patient, puisque chacun est différent. C’est d’ailleurs ce qui fait la richesse de mon métier !

Quels sont les adjectifs qui vous caractérisent en tant que psy? Pourquoi sont-ils importants selon vous?

Tout d’abord, je suis une psychologue collaborative. Je perçois le suivi comme un voyage que nous réalisons ensemble. Je suis donc active durant les séances, je pose des questions, propose des exercices et tente de vous comprendre au mieux. Cela rassure souvent mes patients, qui apprécient cette dynamique d’échange.

Je dirais également que je suis à l’écoute. C’est essentiel pour moi car l’entretien psychologique est un lieu où les patients viennent déposer leurs souffrances et leurs vulnérabilités. Lorsqu’on se dévoile, c’est important de se sentir écouté dans la bienveillance et le non-jugement. J’accorde beaucoup d’importance au fait que les patients soient à l’aise dans la relation.

Enfin, je suis humaine. Cela signifie que je viens en séance ave mes qualités, mes défauts. Je peux plaire à certains patients, moins à d’autres. Et c’est tout à fait d’accord. C’est important pour moi que les patients ressentent cette authenticité et se sentent en confiance.

Est-ce qu’il y a une problématique avec laquelle vous êtes plus à l’aise ?

J’apprécie la variété des problématiques rencontrées dans mon métier, chacun est unique et une même problématique initiale peut être vécue d’une manière totalement différente d’un patient à l’autre. Il y a cependant certaines problématiques que j’affectionne particulièrement, telles que le burnout, la dépression, l’anxiété, les douleurs chroniques et la gestion des émotions. Cette liste reste malgré tout difficile à dresser, car j’en apprécie de nombreuses autres telles que le deuil, l’estime de soi, les difficultés relationnelles, les troubles de l’attachement, le perfectionnisme, etc.

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Selon vous, pourquoi existe-t-il encore autant de personnes qui ressentent un mal être mais qui ne se décident pas à consulter un(e) psy ?

Faire la démarche de consulter un psychologue est difficile, de nombreuses personnes le considèrent (à tort) comme une faiblesse, le signe qu’elles ne sont pas capables d’y arriver seules. C’est compréhensible mais dommage car selon moi, accepter qu’on a besoin d’aide et la demander est une grande force !

De plus, bien que la société s’ouvre de plus en plus à la psychologie, elle reste encore parfois fort stigmatisé (« c’est pour les fous », « payer pour qu’on nous écoute ça ne sert à rien »,…). Heureusement, on lève de plus en plus les tabous ! En tant que psychologues, sommes là pour vous accompagner dans vos difficultés, qu’elles soient petites ou grandes, car toute souffrance est légitime !

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