Il arrive souvent que des patients hésitent à commencer une thérapie car ils craignent de ne pas tomber sur un(e) psychologue qui pourra les aider. Il existe également une confusion quant au choix d’un thérapeute masculin ou féminin, en particulier si la problématique à un rapport avec l’identité de genre ou la sexualité.

Pouvez vous demander un(e) psychologue d’un sexe (ou genre) spécifique ? 

La réponse est oui bien sûr ! Vous pouvez tout à fait le demander. Sur Thegoodpsy par exemple, nous posons la question au patient avant la sélection de son psychologue. Nous savons que la plupart des patients ont une préférence en fonction de leur problématique. Pour vous donner un exemple, sur Thegoodpsy, près de 70% des patients (hommes et femmes confondus) préfèrent parler à une femme. 

Trouver un(e) psychologue consiste à trouver une personne de confiance avec qui vous vous sentirez à l’aise pour débuter un suivi. Certaines personnes peuvent se sentir plus à l’aise en sachant qu’elles discutent d’un problème particulier avec quelqu’un avec qui elles peuvent plus facilement s’identifier. Même si ce n’est pas toujours facile de tomber sur le psychologue idéal, il est donc quand même important de faire attention à ce critère.

Pourquoi vouloir demander un(e) psychologue d’un genre spécifique ?

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une personne peut avoir des préférences de genre lorsqu’il s’agit de choisir un(e) psychologue. Tout d’abord, ils peuvent simplement se sentir plus à l’aise de parler de sujets personnels et intimes avec quelqu’un qui partage certaines expériences. On constate que pour beaucoup de femmes, il est plus facile de parler à une autre femme, par exemple.

Un traumatisme ou un abus passé peut également inciter certaines personnes à se méfier de parler avec une personne du même sexe que l’agresseur. Une survivante de violence domestique dans une relation hétérosexuelle, par exemple, peut ne pas se sentir à l’aise de suivre un traitement avec un psychologue masculin. Cela pourrait potentiellement être trop stressant et pourrait nuire à la thérapie.

En ce qui concerne la thérapie qui traite de l’identité de genre ou des problèmes LGBTQIA+, une personne peut vouloir se faire soigner avec quelqu’un qui a vécu des questions de genre ou des moments de vie similaires aux siens. C’est tout à fait compréhensible. Ici encore, cela peut rendre la recherche d’un(e) psychologue compliqué.

Bien que tous les psychologues soient formés pour être sensibles aux diverses identités et besoins de leurs patients, il y a parfois des indices non verbaux, parfois réalisés inconsciemment, qui pourraient mettre leurs patients mal à l’aise. Une personne qui a vécu une expérience similaire sera peut être très sensible à de tels indices et en sera plus vigilante, aidant ainsi un patient à se sentir mieux.

Vous l’avez compris, commencer une thérapie et développer une relation avec votre psychologue est une question de confort. Prenez vraiment le temps de réfléchir à ce que vous préférez et écoutez bien les psychologues que vous allez rencontrer.

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