Virginie Sanchez
Je m’appelle Virginie, j’ai 39 ans, et suis psychologue diplômée depuis 2007 (Master 2 de Psychologie – Sciences de l’Homme et de la Société. Mention Psychologie, Cognition et Développement).
J’ai travaillé dans différents secteurs : celui de l’aide sociale à l’enfance pendant 2 ans. Puis pendant 10 ans comme psychologue du travail auprès d’un public adulte. Depuis 2019, en parallèle de mon activité de psychologue, j’accompagne des personnes en situation de handicap en vue de favoriser leur maintien en emploi.
Quel type de thérapie pratiquez-vous ?
Mon référentiel de travail est celui de la Thérapie intégrative. En effet, j’utilise divers outils pour m’adapter aux problématiques de chaque patient. Chacun étant différent, il ne me semble pas qu’un psychologue puisse formater ses séances. Je personnalise donc mon accompagnement selon le profil de chacun. Mon objectif est de vous amener vers un certain équilibre psychique ainsi qu’un mieux-être. Ceci, en dénouant les blocages passés et présents puis en vous aidant à vous stabiliser dans le temps.
Quels sont les adjectifs qui vous caractérisent en tant que psy? Pourquoi sont-ils importants selon vous?
L’écoute et la bienveillance sont au cœur de ma pratique. Je propose des consultations où vous bénéficiez d’un espace de parole privilégié et confidentiel. Le respect et la considération sont importants pour vous permettre de vous sentir en confiance et de vous exprimer librement. Je pense que le dialogue est fondamental pour aider à résoudre les problèmes. Mon rôle est d’aider à libérer la parole, sans vous juger, pour tenter de comprendre votre situation afin de vous accompagner vers un mieux-être. Je vous laisse m’expliquer vos difficultés et attends pour prendre la parole à mon tour. Ensemble, nous tenterons de trouver les clés et solutions les plus adaptées.
Est-ce qu’il y a une problématique avec laquelle vous êtes plus à l’aise ?
Je suis à même de vous accompagner autour des questions de stress, d’anxiété, de dépression, de problèmes liés au travail ou aux études, de problèmes conjugaux… Ou tout simplement si vous avez la sensation d’un mal-être diffus sans bien pouvoir préciser ce qui ne va pas.
Certaines personnes souhaitent obtenir des réponses et des conseils, d’autres ont simplement besoin d’échanger pour mettre des mots sur leurs troubles. J’écoute, je tente de comprendre quelles sont les difficultés rencontrées, nous échangeons ensemble, et c’est ensuite à vous de déterminer si vous souhaitez continuer les séances ou si vous vous sentez mieux.
Selon vous, pourquoi existe-t-il encore autant de personnes qui ressentent un mal être mais qui ne se décident pas à consulter un(e) psy ?
Les raisons sont nombreuses. Je pense qu’il y a déjà l’idée fréquente qu’une thérapie dure longtemps, et que c’est onéreux. Or, parfois une seule séance peut suffire à dénouer un blocage. D’autres fois c’est moins de cinq séances, ou plus effectivement. Mais les séances peuvent avoir lieu tous les 15 jours ou tous les mois ou plus encore. Il vaut mieux faire des séances espacées que pas de séances du tout. C’est de toute façon le patient qui décide, le psy s’adapte au patient, pas l’inverse. Ensuite, il y a des personnes qui se disent « je ne vais pas si mal, et j’ai tout pour être heureux ». Comme si la raison l’emportait sur les émotions, le ressenti, et qu’ils ne se sentaient pas légitimes. Et enfin, il y a peut-être aussi cette peur d’être jugé. En se disant que « le psy, c’est pour les “fous” ! ». Mais non… on ne va pas voir un psy « parce qu’on est fou ». Baisse de moral, questions sur soi, stress ou angoisses, problème familiaux, sentiment de solitude, difficultés au travail ou dans les études, etc. sont autant de raisons de voir un psy. En fait, un psy est là pour toute personne en souffrance et qui le souhaite.