Le deuil en lui-même c’est le processus qui va être le travail que vous faites à chaque fois que vous changez, que vous évoluez d’une situation à une autre et que cela engendre un travail sur soi.
Cela peut aussi bien concerner une relation qui se termine, un nouvel emploi, un changement de statut (devenir parent…), une indépendance et tout type de situation qui est susceptible de vous impacter émotionnellement.
Ce travail de deuil d’une situation précédente peut se faire sans difficulté. Parfois, il peut nécessiter un travail sur soi afin de pouvoir faire pleinement son deuil et de pouvoir avancer dans sa nouvelle situation.
Le deuil ce n’est pas l’oubli, c’est l’acceptation et nous allons voir ici quel est le processus, le chemin qui est fait pour arriver à cette acceptation à travers celui théorisé par Elisabeth Kübler-Ross :
- Le choc : c’est une phase courte de sidération.
- Le déni : “ce n’est pas possible” ici l’information, le changement est réfuté, on peut par exemple dans le cas du décès d’un proche continuer de le faire exister “comme si il était là“
- Le marchandage : L’information est intégrée mais on va ici tenter de la modifier par tous les moyens qui nous sont donnés “si je fais ça, ça va changer“. Par exemple dans une fin de relation “ne pars pas, je vais changer“
- La colère : L’émotion s’exprime, elle peut être orientée vers soi ou vers les autres
- La tristesse : C’est un état plus introspectif, où l’on se demande pourquoi ça nous est arrivé, on ressent le manque laissé face à la situation précédente
- L’acceptation : Une fois la tristesse passée, on va accepter la nouvelle situation, laisser les regrets, pardonner si nécessaire. On va ici se reconstruire pas à pas en apprenant comment gérer, comment avancer, s’intégrer et profiter de notre nouvelle situation.
La résignation : À l’inverse de l’acceptation, cette phase peut nous empêcher d’avancer. On va subir, ressasser les éléments qui formaient notre “vie d’avant” sans pouvoir avancer dans celle du présent. Ou encore se dire “c’est comme ça” et se sentir passif dans son processus d’engagement vers sa nouvelle situation. Pour sortir de cette résignation et pouvoir aller vers l’acceptation, un travail peut être nécessaire.
Article rédigé par Mégane Lemiel, psychologue clinicienne.
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