Qu’est-ce que l’état de stress post-traumatique ou ESPT ?

On parle de syndrome de stress post-traumatique lorsqu’une personne développe des symptômes divers après avoir été confrontée à un événement choquant. Les symptômes plus courants sont les cauchemars répétés, des flashs diurnes, une anxiété accrue ou des troubles obsessionnels.

Le syndrome de stress post-traumatique survient lorsqu’une personne est confrontée à une situation traumatisante, qui porte atteinte à sa sécurité (que l’atteinte soit réelle ou perçue): confrontation à la mort (à titre personnel ou d’un proche), abus sexuel, harcèlement, …

Quelles sont les répercussions du ESPT ? 

Les effets du stress post-traumatique n’apparaissent pas toujours juste après les faits. On appelle phase de latence cette période entre l’événement traumatisant et l’apparition des symptômes. Les séquelles apparaissent souvent dans les jours où les semaines qui suivent le traumatisme. Mais cela prend pardois plus de temps. Quand les symptômes surviennent plus de six mois après les faits, on parle alors de début différé.

Lorsque le stress fait surface, on assiste à ce qu’on appelle le « syndrome de répétition ». Le malade va revivre encore et encore la ou les scènes traumatisantes. Ces « apparitions » se font sous forme de cauchemars, ou de flashs pendant la journée. Le patient est alors pris d’une absence et revit en pensées la situation choquante. Il peut être également victime d’hallucinations.

On assiste à des réactions physiques très fortes : sursauts violents, cris, etc. L’état de vigilance accru se poursuit hors des crises. Durant cette phase, le malade a également tendance à développer un sentiment de culpabilité accru, persuadé qu’il aurait pu/dû changer le cours des événements.

Le syndrome de répétition est une des conséquences les plus caractéristiques du syndrome de stress post-traumatique. Mais on observe également d’autres troubles anxieux comme des phobies, des obsessions, des crises de panique à répétition ou de l’hypocondrie. Les individus souffrant d’ESPT ont parfois d’autres comportements à risque: addictions, conduites sexuelles à risque ou difficultés à prendre suffisamment soin de soi). Les victimes adoptent souvent des conduites d’évitement qui leur permettent de limiter les réminiscences douloureuses et angoissantes causées par certains lieux ou interactions sociales. Lorsque la moindre conversation entre amis est susceptible de provoquer un flash-back, la victime peut être tentée de limiter au maximum ses contacts avec l’extérieur et de s’isoler peu à peu.

Comment se soigner d’ESPT ? 

L’événement ayant causé cet état est généralement trop dramatique pour être simplement digéré et oublié. Cependant, le stress et les symptômes qui en découlent peuvent être gérés. Si la situation s’y prête, il est primordial que le patient puisse être reconnu dans sa position de victime. Dans des cas d’abus ou d’agression, porter plainte (tout en se faisant accompagner par un professionnel durant la procédure) peut permettre au malade de se reconstruire.

Les thérapies cognitives, permettent d’explorer le traumatisme et de l’appréhender. Pour apprendre à gérer les situations qui ravivent les souvenirs au quotidien.
Dans certains cas, un traitement médicamenteux permettra de soulager les symptômes le temps que la thérapie fasse effet. Attention ! Il ne faut jamais prendre de médicament sans avoir consulté un psychiatre spécialisé auparavant.

En complément d’un suivi traditionnel des méthodes alternatives comme l’hypnose ou la sophrologie peuvent aider à gérer le stress au quotidien. Pour un suivi traditionnel, Websie vous accompagne dans la recherche du psychologue qui vous convient pour des consultations en ligne. Pour plus d’infos, rendez-vous sur thegoodpsy.com.

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