Bien qu’encore trop taboue, la fausse-couche concerne au minimum 1 grossesse sur 4 et ce chiffre serait largement sous-estimé puisqu’un grand nombre d’entre elles auraient lieu avant même que la femme prenne conscience de sa grossesse. Si la fausse-couche est souvent un événement isolé qui n’empêchera pas la femme de mener une grossesse à terme par la suite, elle n’en reste pas moins traumatisante et douloureuse et convient d’être accompagnée correctement

La fausse-couche et le deuil

À la seconde où le test de grossesse affiche positif, la plupart des parents commencent à se projeter. Si la grossesse est encore très récente, le bébé imaginé existe bel et bien. On imagine son visage, on commence à penser à son prénom, on rêve aux premiers achats… La fausse-couche est donc un événement extrêmement violent qui vient faire voler en éclats toutes ses projections. Si elle brise un rêve concret, elle peut aussi raviver des blessures plus profondes et toucher directement à la confiance que la femme à en elle et en ses capacités à devenir une mère. Malheureusement, si la fausse-couche est souvent traumatisante à gérer pour les familles, elle est aussi commune sur le plan médical et vécu comme telle par un personnel soignant souvent surmené et bien peu formé à ce type de problématiques psychologiques.

L’importance de l’accompagner

On observe une banalisation des fausses-couches parmi le personnel soignant. Pour les équipes gynécologiques, la fausse-couche est de facto un événement mineur, surtout si elle ne se produit qu’une fois dans la vie d’une femme, comme ce sera souvent le cas. Or, ce n’est pas parce qu’un événement est banal sur le plan métabolique qu’il est facile à vivre et les femmes souffrent souvent du manque de considération dont elles sont victimes et de la minimisation de leur peine. Surtout que le sujet est encore très tabou, et que la plupart des femmes ignorent que cet événement douloureux est bien plus répandu qu’on ne le croit. Elles se retrouvent donc seules et invalidées.

Dépasser le traumatisme

La libéralisation de la parole permet de plus en plus aux victimes de partager leur histoire et d’avertir les femmes sur les risques. Ainsi, si la fausse-couche survient, la femme sait qu’elle n’est pas seule, mais peut également trouver des ressources et de l’aide auprès de femmes qui ont traversé la même chose. La fausse-couche peut venir réveiller des blessures plus anciennes et si on se rend compte que l’épreuve est insurmontable, il ne faut pas hésiter à consulter. Un psychologue spécialisé dans le deuil périnatal sera en mesure d’aider la patiente à traverser ce moment difficile et à envisager l’avenir sereinement.

dépasser une fausse couche

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