Depuis quelques années, une libération de la parole permet aux (futurs) parents de partager leurs doutes et leurs souffrances. Ce que les mères s’avouaient à demi-mots devient désormais audible : non, ce n’est pas que du bonheur. C’est beaucoup de bonheur, mais c’est également beaucoup d’angoisse, d’incertitudes, de fierté, d’épuisement… En bref, la période périnatale est une période pleine de chamboulements parfois difficiles à gérer. Devenir parent est un défi psychologique.

Devenir parents, un plongeon dans le passé

La plupart des futurs parents se renseignent principalement sur les aspects pratiques de la parentalité: nuits sans sommeil, poussées dentaires, coliques du nourrisson… Les témoignages pullulent sur Internet et il semble facile de se préparer à l’arrivée d’un enfant. En théorie.

On oublie encore trop souvent de mentionner le bouleversement émotionnel que les jeunes parents vont devoir affronter. Toute l’identité et la réalité de l’individu changent en l’espace de quelques heures. Avec ces bouleversements peuvent affluer des souvenirs et des émotions que l’on pensait sous contrôle, d’où l’importance de se faire aider si on sent que l’on perd pied.

Quand périnatalité rime avec deuil ou violence

La loi du silence qui a longtemps pesé sur les questions de parentalité se lève peu à peu. On réalise que devenir parent n’est pas forcément le chemin paisible et uniforme que l’on imaginait. Devenir père ou mère peut s’avérer compliqué et douloureux et les déconvenues, plus ou moins supportables, sont nombreuses. PMA, deuil périnatal ou violences obstétricales peuvent s’avérer traumatiques et peuvent conditionner la parentalité future. Les risques de dépression et de mal-être sont accrus lorsque la maman a vécu un traumatisme, ne s’est pas sentie écoutée ou a perdu confiance en elle. Il est alors important de pouvoir trouver une écoute objective et bienveillante.

Le post-partum, cette période à risque

On considère que le post-partum est la période couvrant les mille premiers jours de l’enfant. C’est une période de grande fragilité. Surtout si la période prénatale, la grossesse ou l’accouchement ont été compliquées. Le mal-être peut jaillir sans crier gare et il convient d’être vigilant quoi qu’il arrive.

Cette période n’est jamais anodine et peut s’avérer particulièrement éprouvante physiologiquement : même s’il va bien, un bébé a besoin d’attention constante, jour et nuit, et cette attention constante peut être particulièrement difficile à accorder.

Si l’épuisement, la déprime ou encore l’irritabilité s’installe, il ne faut pas hésiter à consulter un psychologue. Celui-ci dispose de nombreuses ressources et d’expérience pour gérer les chamboulements et lutter contre les dépressions périnatales des jeunes parents. Thegoodpsy vous accompagne dans la recherche de votre psychologue. N’hésitez pas consulter notre outil d’accompagnement. Plus d’information sur le fonctionnement de Websie dans cette vidéo YouTube.

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