En quête d’identité et de sens, une génération entière a du mal à trouver sa place et à être heureuse. Tentons de comprendre pourquoi.

D’abord c’est quoi être heureux? C’est quoi le bonheur?

Pour comprendre pourquoi, il faut d’abord définir ce qui rend quelqu’un heureux ou malheureux. Cela se résume à une formule simple : Bonheur = réalité – attentes

C’est assez simple : lorsque la réalité de la vie d’une personne est meilleure que ce à quoi elle s’attendait, elle est heureuse. Lorsque la réalité s’avère pire que ses attentes, elle est malheureuse.

Pour donner davantage de contexte et mieux comprendre les implications de cette définition, pensons à la génération de nos parents. Ils sont nés dans les années 50 et 70 et ont eux-même été élevés par nos grand-parents qui sont nés avant ou pendant la Seconde Guerre mondiale.

Nos grands-parents ont connu la guerre. Ils étaient obsédés par la sécurité économique et ont élevé nos parents pour qu’ils se construisent des carrières prospères et stables. Ils leur ont appris que rien ne pouvait les empêcher de faire carrière mais qu’ils devaient travailler dur pendant des années pour y parvenir. Contrairement à nos grand-parents, nos parents se sont lancés dans leur carrière dans les années dans une période de prospérité économique sans précédent. Ils ont fait encore mieux que ce à quoi ils s’attendaient. Ils en ont retiré un sentiment de satisfaction et d’optimisme.

Forts d’une expérience de vie plus douce et plus positive que celle de leurs propres parents, nos parents ont élevé notre génération avec un sens de l’optimisme et des possibilités illimitées. Les enfants des générations Y et Z ont été éduqués dans l’idée qu’ils pouvaient être ce qu’ils voulaient. Ils se sont donc sentis extrêmement optimistes quant à leur carrière, à tel point que les objectifs de leurs parents (richesse matérielle) ne leur convenaient plus vraiment…

Les attentes: qu’est-ce que les jeunes recherchent?

Une carrière épanouissante et passionnante en plus d’être stable et prospère.

Les générations Y et Z ont des attentes qui ne se limitent pas à la prospérité et à la sécurité. Nos parents voulaient vivre le rêve américain, nous voulons vivre notre propre rêve personnel.

L’attente était d’avoir une carrière stable et prospère. Elle est désormais d’avoir une carrière épanouissante et passionnante (en plus de la prospérité économique de nos parents). Mais quelque chose d’autre s’est également produit.

L’assurance d’y arriver facilement grâce au sentiment d’être spécial

Non seulement, les objectifs de carrière de la génération Y dans son ensemble sont devenus beaucoup plus spécifiques et ambitieux. Mais en plus, chaque membre de la génération Y a également reçu un deuxième message tout au long de son enfance : “Tu es spécial”.

En conséquence, non seulement, une génération dans son ensemble a des objectifs audacieux, mais en plus, chaque membre de cette génération pense qu’il ou elle est destiné(e) à quelque chose d’encore mieux. Mais quand tout le monde est spécial, personne n’est vraiment spécial. Et les déceptions commencent.

La réalité. Pourquoi les jeunes n’arrivent pas à satisfaire leurs attentes

Lorsque qu’ils entraient sur le marché du travail, nos parents savaient qu’il fallait de nombreuses années de travail acharné pour avoir une grande carrière. Les générations Y et Z ont tendance à considérer qu’une grande carrière est une évidence pour des gens aussi exceptionnel que nous. Et qu’il ne s’agit qu’une question de temps pour que tout le monde s’en rende compte.

Malheureusement, le monde n’est pas aussi simple. Il n’est pas si facile que cela de trouver sa voie et de mener une grande carrière. Cela demande des années de sang, de sueur, d’erreurs, de mauvais choix et de larmes. Même les personnes qui réussissent le mieux le font très rarement du premier coup à 25 ans.

L’ambition très haute d’avoir une carrière épanouissante et passionante associée à la croyance d’être exceptionnel nourri d’énormes attentes. Hors, la réalité est très en deça des attentes. En conséquence, la formule réalité – attentes” est négative. Et ça ne s’arrête malheureusement pas là. En plus de ce constat, les générations Y et Z doivent faire face à un problème supplémentaire spécifique à leur génération: les réseaux sociaux.

L’effet amplificateur des réseaux sociaux

Bien sûr, à l’époque de nos parents, certaines personnes connues au lycée ou à l’université ont eu plus de succès que d’autres. Et même s’ils en ont entendu parler de temps en temps, ils ne savaient pas constamment ce qui se passait dans la carrière de leurs anciens camarades.

Les jeunes, quant à eux, se trouvent constamment et quotidiennement confrontés aux (faux) succès des autres via les réseaux sociaux. C’est donc encore plus dur à vivre. Les réseaux sociaux créent un monde où

  • Ce que font les autres est très visible
  • La plupart des gens présentent une version exagérée de leur propre existence
  • Les personnes qui parlent le plus de leur carrière sont généralement celles dont la carrière (ou les relations) se portent le mieux, tandis que les personnes en difficulté ont tendance à ne pas diffuser leur situation.

Les générations Y et Z ont donc l’impression, à tort, que tout le monde va très bien, ce qui ne fait qu’ajouter à leur frustration. En fait, il est possible que bon nombre d’entre eux ont parfaitement bien commencé leur carrière, mais pour eux, c’est très décevant.

Conseils aux jeunes pour être heureux

  • Restez ambitieux. Le monde actuel bouillonne d’opportunités pour une personne ambitieuse. La direction spécifique n’est peut-être pas claire, mais ça va s’arranger tout seul – il suffit de plonger quelque part.
  • Arrêtez de penser que vous êtes spécial. Le fait est que, pour l’instant, vous n’êtes pas spécial. Vous êtes une autre jeune personne totalement inexpérimentée qui n’a pas encore grand-chose à offrir. Vous pouvez devenir spécial en travaillant très dur pendant longtemps.
  • Ignorez tous les autres. L’herbe des autres semble plus verte, ce n’est pas un concept nouveau, mais dans le monde de l’artisanat d’image d’aujourd’hui, l’herbe des autres ressemble à une prairie glorieuse. La vérité est que tout le monde est aussi indécis, doute de soi et est aussi frustré que vous, et si vous vous contentez de faire votre travail, vous n’aurez jamais aucune raison d’envier les autres.

Dans de nombreux cas, il peut être utile de parler de ce mal-être avec un professionel. Il ou elle vous aidera à prendre du recul, à comprendre/définir vos problèmes, à identifier les meilleures façons d’aborder ces problèmes, d’implémenter de nouvelles stratégies pour gérer le problème et de prévenir la répétition des mêmes schémas à l’avenir.

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